"Pendant son enfance, il a devant les yeux

 un grand tableau 

qui domine le maître autel de l'église paroissiale, située face à la prison

"...La célèbre pécheresse se trouve réunie à la Vierge 

et à un saint évêque près de la Croix....

leur amour pour le Christ est égal, la grâce du Christ pour eux est égale." 

  fr JPierre Brice Olivier o.p

Il se fait l'ami des ​pauvres

"Jeune homme, Alcide se met au service de la conférence St Vincent de Paul

dans les villes où il exerce son travail de contrôleur des contributions directes.

 "J'ai retrouvé là, une famille de frères." écrit-il

Il puise dans l'Eucharistie et l'adoration du Saint Sacrement 

( nocturne) l'amour, qu'il apprend de Dieu, 

pour chaque personne qu'il rencontre." 

(extrait "dans les pas du Bx JJ Lataste")

"le bagage du Père Lataste":

   " Ce qu'il a reçu tout d'abord :  sa vocation dominicaine,

 plus précisément ce qui lui vient 

de Saint DOMINIQUE.

 St. Dominique, c'est d'abord la passion de la relation: 

Nul plus que lui, nous disent ceux qui l'ont connu, n'avait le goût de la relation.

 Il aimait voir les Hommes, 

bavarder avec eux sur les bords du chemin. 

Pour Dominique, être proche des autres,

c'est aller vers eux, chez eux, en s'efforçant de connaître ce qu'ils sont et ce qu'ils vivent. 

Chez Dominique, l'homme est vu, 

jamais de loin mais toujours de près." 

fr Denys sibre o.p

à l'école de ste Marie Magdeleine

"Ce que le futur Père. LATASTE reçut encore à Saint-Maximin, c'est tout ce qu'il apprit à 

l'Ecole de Sainte Marie-Magdeleine, 

la pécheresse graciée : la patronne du lieu :

A peine arrivé à Saint-Maximin en juillet 1859, le futur P. LATASTE découvrit non seulement la théologie 

de S. Thomas, le théologien de la miséricorde

 mais aussi Ste Marie-Magdeleine, 

la grande bénéficiaire de la miséricorde."

Denys sibre o.p

"un blessé de la vie"

"Plus Frère Jean-Joseph avançait dans sa vie d'études

plus il découvrait, sur place, que la grâce de Marie-Magdeleine

 n'était autre que le Don qui est donné

 à celles et ceux qui ont cette folle capacité 

d'aimer Dieu par dessus tout, quel qu'ait été leur passé.

Mais pourquoi une telle attirance ? 

J'ose presque dire une telle amitié pour Marie-Magdeleine ?... 

 Il  peut être regardé comme un blessé de la vie.

 En contemplant Marie-Magdeleine, il relisait sa vie, à lui. 

Oui, il avait souffert de classifications hâtives et injustes.

 Et puis, il y avait chez lui d'autres souffrances : 

à 20 ans, il avait conduit au cimetière sa bien-aimée,

 Cécile de Saint-Germain 

qu'il aimait follement et qui mourut prématurément, le laissant seul ou presque... 

Blessé au cœur mais aussi au corps...

 Il avait eu un méchant panaris au début de son noviciat qui fit retarder de 6 mois sa profession,

 il fut ensuite condamné à vivre son temps de profes temporaire à l'infirmerie du couvent de St Maximin

 où il reçu la grâce insigne et fondatrice de ses prédications:

 embrasser le crâne de Ste Marie-Magdeleine*"               

 fr Denys Sibre o.p

"oh que cette confaince est douce n'en sortons jamais quoi qu'il arrive!"

"Pauvre frère qui, malgré tout, vivait dans l'abandon... 

cette attitude spirituelle qu'il avait apprise en lisant les mystiques rhénans,

 en particulier Maître Eckart..

Attitude spirituelle qui consiste à s'en remettre totalement à Dieu,

 à se laisser tomber totalement dans ses mains...

 L'abandon, oui, le grand saut dans la confiance. 

Voilà qui en dit long sur la profondeur spirituelle du Frère Jean joseph LATASTE.

Il comprenait Marie-Magdeleine car, comme elle, il avait souffert.

 Et comme elle, il voulait offrir à Dieu ses misères

 sachant qu'Il les transfigurerait aussi. 

Marie-Magdeleine avait cru en la miséricorde de Dieu.

 Lui aussi, croyait en la miséricorde de Dieu."   

     fr Denys Sibre o.p



la prédication

 à la prison de Cadillac